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Deux stagiaires de l'université de Limerick (Irlande) au département Sciences du sport et éducation physique

le 11 juillet 2016

Dans le cadre d’un accord de partenariat entre l’ENS Rennes et l’Université de Limerick en Irlande, deux étudiants irlandais, David Mc Grath et James O’Donoghue, ont réalisé leur stage de recherche au sein du département Sciences du sport et éducation physique. Encadrés par Jacques Prioux et Alexis Le Faucheur, ce stage de recherche, rendu possible grâce au programme Erasmus+, s’est intéressé aux domaines de la physiologie du sport et à la biomécanique.

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Entretien avec David McGrath et James O’Donoghue

Pourquoi avez-vous choisi de venir en France et plus spécifiquement à l'ENS Rennes pour effectuer votre stage de recherche de fin d'année ?

J.O’D
: Premièrement, j’ai voulu venir en France pour découvrir une autre culture et pour voir comment je pourrai faire face, en habitant dans un autre pays. Je pense que j’ai bien fait. Mon séjour en France s’est bien passé. Une délégation de l’ENS Rennes est venue à Limerick l’année dernière, pour présenter le département Sciences du sport et éducation physique, le laboratoire M2S et les offres de stage de recherche à pourvoir. Cela m’a beaucoup intéressé et j’ai décidé que je voulais faire mon stage de fin d’année à l’ENS Rennes. Le projet sur lequel je travaillais s’appelle Acti-GPS. L’objectif de ce projet est de mesurer la détection de phases de marche et de phases statiques au travers de l’utilisation d’outils GPS et d’accéléromètres.  Nous cherchons également à mesurer la vitesse de marche et les distances avec les mêmes moyens.

D.McG
: J’ai choisi de venir en France et plus spécifiquement à l’ENS Rennes car je voulais me donner la meilleure chance d’obtenir une excellente expérience en recherche appliquée dans le domaine des sciences du sport et de l’éducation physique. Néanmoins, c’était aussi pour pouvoir améliorer mon niveau de français. Il s’agit d’une opportunité rare lorsqu’on étudie les sciences du sport.
Mon projet a inclus l’étude de la charge d’entrainement, les capacités aérobies et la force isocinétique d’un sportif au cours d’une période de préparation avant une compétition, chez une équipe de rugby semi-professionnelle. 

Que pensez-vous de votre intégration culturelle et universitaire ?


J.O’D : J’ai trouvé qu’il était facile de s’intégrer à la vie en France. Dans la résidence à Villejean où je vivais, il y avait de nombreux autres étrangers de différentes nationalités. Ces personnes avaient toutes vécu la même expérience que moi en arrivant dans un nouveau pays et m’ont aidé à comprendre les différences entre les cultures française et irlandaise. J’aime beaucoup certains aspects de la culture, surtout la nourriture : les galettes par exemple !
Tout comme mon intégration culturelle, l’arrivée au sein de l’École a été facilitée par les personnes de l’ENS Rennes. J’aimerais profiter de cette occasion pour les remercier encore de cet accueil. Sans eux, je pense que j’aurais vécu cette expérience de manière très différente et surtout cela aurait été plus difficile. Quand je suis venu la première fois, j’ai été informé du travail que je devais faire et ensuite on m’a laissé le temps de prendre mes marques et comprendre les demandes, notamment vis-à-vis de la charge de travail. Aussi, les cours de français que j’ai suivi ont été vraiment bien, j’ai pu à la fois améliorer mon français et me faire des amis pour la vie.

D.McG :
L’intégration au sein de l’ENS Rennes a vraiment été facile car j’ai été reçu par une équipe accueillante et bienveillante. La plupart d’entre eux ont un très bon niveau d’anglais et ont pu m’expliquer des sujets de recherches compliqués.
Mon intégration culturelle en France a connu des difficultés au début, comme je m’y attendais à cause de la barrière de la langue. Mais globalement cela reste une très belle expérience notamment quand j’ai pu gagner en confiance dans ma pratique du français, grâce à mes échanges avec des français mais aussi grâce à mes cours du soir.

Quel est votre meilleur ou pire souvenir ? (ou les deux ! )

D.McG
: L’un de mes meilleurs souvenirs de cette expérience à l’ENS Rennes a été d’être impliqué dans des recherches avec des athlètes de haut niveau comme ceux du Stade Rennais, du CA Brive Corrèze Limousin et du club de rugby récemment promu, le RC Vannes.

J.O’D
: Pour dire la vérité, je n’ai pas un seul mauvais souvenir. Je me suis beaucoup amusé pendant mon séjour à Rennes. J’ai visité beaucoup de villes en Bretagne comme Vannes ou Saint Malo mais l’endroit que j’ai trouvé vraiment incroyable est l’île d’Arz dans le golfe du Morbihan. En ce qui concerne mon stage, je n’oublierai pas mon voyage à Angers. C’était vraiment cool. Nous avons effectué une expérience là-bas et j’ai dû m’y rendre deux fois. C’est une très belle ville.

Quel est l'obstacle le plus difficile que vous ayez eu à surmonter depuis votre arrivée ?

D.McG : Le plus gros obstacle à surmonter pour moi, a été de m’adapter à la langue alors que cela faisait trois ans que je n’avais pas étudié le français à l’école. Cependant, après 6 mois, j’étais impressionné par la manière dont j’ai progressé.

J.O’D : Le plus grand problème que j’ai eu quand je suis arrivé en France était la langue. J’ai étudié le français pendant 5 ans durant le lycée mais c’était il y a 3 ans et depuis j’avais oublié mon français. Donc pendant le premier mois c’était très difficile. J’ai suivi des cours de français au CIREFE à l’Université Rennes 2 et grâce à ça j’ai amélioré mon niveau. En ce moment je suis à l’aise lorsque je parle le français.

Quels sont vos projets pour la suite ? Aimeriez-vous revenir en France pour poursuivre vos études plus tard ?

D.McG
: Je vais retourner à l’Université de Limerick en septembre pour finir ma dernière année qui inclus un projet de recherche final. Après avoir fini ma licence en Sciences du sport et éducation physique, j’aimerais continuer mes études en faisant un Master en Activité Physique / Physiologie ou Nutrition et après peut-être une thèse. Comme j’ai totalement aimé la vie en France, j’aimerai réfléchir à la possibilité de revenir ici poursuivre mes études en sciences du sport et aussi améliorer plus profondément mon français.

J.O’D
: Pour le futur après avoir terminé ma licence je voudrais faire un master pour devenir kinésithérapeute. Oui, c’est vraiment possible que je revienne en France pour mes études. J’ai aimé mon séjour ici donc tout est possible !
 

Thématique(s)
International, Vie étudiante

Mise à jour le 5 décembre 2016