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Anaïs Farr
Département Sciences du sport et éducation physique | Promotion 2020
"Mon expérience la plus marquante a été la réalisation de mon mémoire de recherche en deuxième année sur la prédiction de la fatigue des gymnastes. Ce mémoire m'a permis de publier mon premier article et de présenter mes travaux lors d'un congrès en Tunisie, durant le congrès de la société de biomécanique : ma première expérience de chercheuse !"
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Pouvez-vous vous présenter rapidement et nous parler de votre parcours avant d’intégrer l’ENS Rennes ?
Avant d'intégrer l'ENS Rennes, j'ai fait mes deux premières années de licence en STAPS à l'Université de Liévin. À mon époque, l'intégration en licence STAPS se faisait par tirage au sort et je n'ai pas été tirée au sort dans ma région, l'Île-de-France. J'ai donc fini à Liévin, une des rares universités qui prenaient sur dossier. Elle proposait une préparation au concours 2SEP. C’est par ce biais que j'ai appris l'existence de l'ENS Rennes, que j’ai finalement intégré sur dossier à la fin de ma L2.
Pouvez-vous décrire votre parcours académique à l'ENS Rennes ?
À l'ENS Rennes, j'ai suivi deux premières années de tronc commun. En 2e année j’ai fait mon stage à l’étranger à Zurich, puis en troisième année, j'ai choisi de faire une année de stage de recherche plutôt que de passer l'agrégation externe d'EPS. J'ai réalisé un premier stage de quatre mois à l'université de Paris-Saclay sur les interactions humains-exosquelettes, puis un second stage de six mois et demi à l'Université de Montréal sur le contrôle optimal.
Grâce à ce stage, j'ai pu, en 4e année, intégrer directement le master 2 ingénierie du mouvement humain à l'Université de Paris-Saclay. Aujourd'hui, je suis doctorante à l'Université de Paris-Saclay. Je travaille notamment sur tout ce qui est régulation du mouvement.
Ce sont ces 2 stages que j'ai réalisé durant ma 3e année qui m'ont permis de consolider mes connaissances et d'obtenir cette thèse, en neurosciences.
Avant même d'intégrer l'ENS Rennes, j'aimais beaucoup la biomécanique et la recherche, mais je ne savais pas si j'allais en faire plus tard. À l'école, on a beaucoup de travaux de recherche, de mémoire de recherche et ça m'a permis de découvrir ça et d'apprécier encore plus la biomécanique et les neurosciences.
Quels sont vos projets futurs après votre thèse ?
Après ma thèse, je souhaite faire un post-doctorat, si possible à l'étranger. Je suis ouverte à de nombreuses opportunités, que ce soit en R&D en entreprise, en consulting ou dans la recherche.
Quelles ont été vos expériences marquantes à l'ENS Rennes ?
Mon expérience la plus marquante a été la réalisation de mon mémoire de recherche en deuxième année sur la prédiction de la fatigue des gymnastes. Ce mémoire m'a permis de publier mon premier article et de présenter mes travaux lors d'un congrès en Tunisie, durant le congrès de la société de biomécanique. C'était assez marquant comme expérience : ma première expérience de chercheuse !
En résumé, comment votre passage à l'ENS Rennes a-t-il influencé votre parcours ?
Mon passage à l'ENS Rennes m'a permis de découvrir le monde de la recherche et de me constituer un réseau. J'ai réalisé de nombreux stages à l'étranger dans des universités prestigieuses, ce qui a consolidé mes bases en recherche et m'a permis d'obtenir une bourse de recherche.
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Mise à jour le 23 mai 2025