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Colin Gatouillat

Doctorant en sciences du mouvement humain | Aix-Marseille Université - Institut des Sciences du Mouvement Étienne-Jules Marey

"D’un point de vue professionnel, c’est une ouverture d’horizons. C’est une grande chance quand on est normalien dans ce département qui est unique dans le domaine des STAPS, à la fois dans le domaine de la recherche mais aussi de l’enseignement."

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Quelle est votre profession ?
Je suis actuellement en 2e année de thèse à l’Institut des sciences du mouvement Étienne-Jules Marey à Marseille. Je travaille sur les motifs de la de desportivisation chez des adolescents de collège et lycée en France.

Pouvez-vous décrire votre parcours ?

Après un bac scientifique, je suis parti en classe prépa littéraire, en lettres classiques, avant de me rendre compte que je m’étais trompé. Mes deux parents étaient profs d’EPS, et quand j’ai appris l’existence du département Sciences du sport et éducation physique (2SEP),  je me suis réorienté l’année suivante vers une L1 STAPS à Montpellier. Je m’étais déjà mis en tête de préparer le concours de l’ENS Rennes. J’ai donc eu la chance de commencer à le préparer dès le début et je l’ai réussi à la fin de ma 2e année de licence Éducation et motricité. J’ai donc intégré le département 2SEP à la rentrée 2012.

Mon parcours à l’ENS Rennes est assez « classique ». J’ai fait une première année de magistère avec une L3 Éducation et motricité à l’Université Rennes 2 et mon master 1 recherche en sciences de l’éducation. Pour mon stage à l’étranger, à la fin de la 2e année, je suis parti en Inde. Je voulais découvrir une autre approche culturelle et scientifique et ça a été pour moi une expérience assez riche humainement. En 3e année, j’ai fait un master 2 Enseignement. J’ai ainsi préparé et passé le concours de l’agrégation externe d’EPS, que j’ai obtenu. Et ensuite, pour la 4e année, j’ai fait le choix, de venir à Marseille. J’étais déjà intéressé par ce que faisaient mes directeurs de thèse Jean Griffet et Maxime Travert à l’Institut des Sciences du Mouvement Étienne-Jules Marey à Marseille. J’ai travaillé sur les motifs de la pratique sportive, notamment sur le défi sportif. À la fin de cette année-là, j’hésitais à faire une thèse et puis je me suis dit qu’il fallait saisir l’opportunité. J’ai alors demandé un financement pour un sujet de thèse sur le défi sportif, mais comme j’avais du mal à trouver cela suffisamment pragmatique, par rapport à mon métier d’enseignant, nous avons bifurqué sur la question de l’abandon de la pratique sportive, au début de ma thèse. Ce n’est pas un sujet très éloigné du défi puisqu’au lieu de travailler sur les motifs de pratique, d’un point de vue sociologique, on travaille sur les motifs de non-pratique ou d’abandon de l’activité physique.

Pour la suite, j’envisage de prendre mon poste de professeur agrégé en collège ou en lycée. J’aimerais bien faire de la formation au concours de prof d’EPS, et pourquoi ne pas poursuivre également dans la recherche avec un poste de PRAG à l’université ou maître de conférences à l’ESPÉ.


En quoi ce cursus a-t-il été révélateur ?
D’un point de vue professionnel, c’est une ouverture d’horizons. C’est une grande chance quand on est normalien dans ce département qui est unique dans le domaine des STAPS, à la fois dans le domaine de la recherche mais aussi de l’enseignement.

Au niveau de la recherche, en STAPS, nous avons l’avantage d’être très pluridisciplinaires. On y fait aussi bien des sciences de la vie que des sciences humaines et sociales. L’ENS Rennes nous permet d’avoir une ouverture scientifique très large et de ne pas se spécialiser tout de suite.

D’un point de vue personnel, j’ai regretté d’être parti presque trop tôt de la Bretagne, parce que c’est une région très agréable et j’y ai rencontré des gens très chouettes. J’y suis revenu cette année avec grand plaisir pour le congrès Delphine Thévenet.

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Mise à jour le 29 juin 2018