Attribution des CDSN
Les 36 Contrats doctoraux spécifiques normaliens (CDSN) participent à la mission centrale de l’ENS Rennes de formation à la recherche et par la recherche. Ils permettent à une proportion significative d’élèves de se projeter dans un projet de recherche à leur initiative. En effet, dans ce dispositif, ce sont eux qui sont à l’origine des projets. Ils les construisent conjointement avec un encadrement et un laboratoire d’accueil. Ils sont accompagnés dans leurs démarches et leurs réflexions par les enseignants-chercheurs de l’école. Ils soumettent leur projet à un appel à projets annuel. Les projets sont évalués par des comités intégrant des membres de l’École et des scientifiques extérieurs.
Les projets sont structurés en trois grandes parties concernant le sujet proposé, le candidat et l’encadrement.
La présentation du sujet est limitée à 4 pages et suit la méthodologie spécifique et les usages du domaine scientifique du candidat. Elle doit permettre de saisir le contexte, les enjeux, l’ambition scientifique, la méthodologie et les avancées ciblées par le projet.
Le candidat présente son parcours dans un curriculum vitae et ses motivations personnelles pour le sujet dans un courrier de motivation.
Dans la troisième partie, l’encadrement et l’unité de recherche montrent leurs compétences dans le domaine ainsi que leurs capacités à accompagner le candidat dans le projet.
Plusieurs conditions doivent être respectées pour déposer un projet.
Les candidats doivent être en capacité d’obtenir le diplôme de l’ENS Rennes ou le diplôme du PhDTrack dans l’année en cours. Il n’est par ailleurs possible de candidater qu’une seule fois. Les unités d’accueil doivent être sous tutelle des universités ou des établissement public à caractère scientifique et technologique français. Par ailleurs, les encadrants ne peuvent intervenir que dans un seul projet. Ces conditions sont validées à la réception des dossiers. Les projets ne respectant ces conditions ne sont pas éligibles.
L’évaluation se déroule en deux temps. Dans un premier temps, chaque département organise une évaluation par les pairs. Deux rapporteurs externes, anonymes, évaluent les projets soumis au département. Ils partagent leur évaluation lors d’une commission présidée par le responsable du département ou la personne qu’il a désignée pour le représenter. D’autres membres du département peuvent être invités à participer. Le vice-président recherche de l’École participe à l’ensemble des commissions. Les évaluations suivent les principes classiques de l’évaluation scientifique. Le cas échéant, les membres des commissions déclarent leurs liens et conflits d’intérêt. Ils sont tenus à la confidentialité des échanges. Seul le président de la commission peut communiquer un avis dans les termes fixés par les délibérations. Les commissions classent les projets et transmettent leur classement à la présidence. Tous les projets classés sont considérés comme scientifiquement viables. Les projets non classés ne présentent pas de garanties suffisantes pour assurer une poursuite en thèse dans de bonnes conditions.
La présidence réalise dans un second temps un interclassement des projets sur la base du classement et des évaluations réalisées dans les commissions. L’interclassement tient également compte de la qualité relative des projets entre les départements, de la dynamique des élèves du département à chercher des financements alternatifs (voire section suivante) et des équilibres géographiques des projets.
Les résultats sont diffusés aux candidats et aux départements. Ils se présentent sous la forme d’une liste principale de 36 lauréats donnée par ordre alphabétique, d’une liste complémentaire classée par ordre de priorité d’accès aux financements selon les désistements de la liste principale et d’une liste de projets non classés. La liste complémentaire est commune à l’ensemble des départements.
Les lauréats s’engagent à informer la vice-présidence recherche (par courrier électronique) au plus tôt de tout désistement ou de toute modification importante ayant lieu au cours de thèse (ex. changement d’encadrement, abandon de thèse). Sauf clause de confidentialité dument justifiée, ils s’engagent à répondre aux éventuelles sollicitations de communication sur leur projet. Ils s’engagent enfin à respecter les règles fixées par les écoles doctorales et à respecter les valeurs de déontologie, d’intégrité scientifique et d’éthique.
Les encadrants, directeurs et co-directeurs de thèse, s’engagent à accompagner les lauréats dans la conduite de leurs travaux ainsi que dans l’ensemble de leurs activités pour que le doctorat puisse être un tremplin pour leur parcours professionnel. Ils prennent l’engagement moral avec l’unité de recherche et la composante de formation de fournir aux doctorants des activités d’enseignement qui permettent aux agrégés de valider leur agrégation et aux autres élèves d’avoir une expérience de la formation et d’acquérir les compétences pédagogiques requises dans les concours de recrutement ultérieurs. Les encadrants et l’unité de recherche s’engagent également à fournir les financements nécessaires à la complétion des bourses de doctorat. Par suite de la non-compensation de la hausse des contrats doctoraux par le ministère, les CDSN sont financés à hauteur de 94 668 € répartis au prorata du nombre de mois de thèse dans chacune des années civiles concernées, c’est-à-dire :
Dans cet esprit, les candidats sont invités à mentionner dans leur projet la candidature à d’autres projets et dispositifs de financement. Cette mention indicative n’est pas retenue comme critère d’évaluation. Il est utilisé, avec les informations complémentaires fournies par le département sur les projets de thèse présentés par les autres élèves qui ne déposent pas de projet CDSN, pour apprécier globalement l’investissement collectif dans la recherche d’alternative, un des critères pris en compte pour l’interclassement.
Même si elle nécessite un travail supplémentaire de montage de projet et de rédaction de dossier, la recherche de financement alternative est essentielle. Le calendrier précoce dans l’année de dépôt et d’évaluation des projets doit permettre aux élèves non lauréats d’être fixés suffisamment tôt pour candidater à d’autres projets. Comme il le fait depuis de nombreuses années, l’établissement compte sur la responsabilité des encadrants et des unités de recherche pour poursuivre les demandes de financement qu’ils ont engagés au-delà de la communication des résultats. Les CDSN ne sauraient être utilisés comme une variable d’ajustement. Ils sont destinés à rester un dispositif attractif qui lie l’ambition des élèves à celle des équipes de recherche pour se projeter dans des sujets originaux et importants.
Les projets sont structurés en trois grandes parties concernant le sujet proposé, le candidat et l’encadrement.
La présentation du sujet est limitée à 4 pages et suit la méthodologie spécifique et les usages du domaine scientifique du candidat. Elle doit permettre de saisir le contexte, les enjeux, l’ambition scientifique, la méthodologie et les avancées ciblées par le projet.
Le candidat présente son parcours dans un curriculum vitae et ses motivations personnelles pour le sujet dans un courrier de motivation.
Dans la troisième partie, l’encadrement et l’unité de recherche montrent leurs compétences dans le domaine ainsi que leurs capacités à accompagner le candidat dans le projet.
Plusieurs conditions doivent être respectées pour déposer un projet.
Les candidats doivent être en capacité d’obtenir le diplôme de l’ENS Rennes ou le diplôme du PhDTrack dans l’année en cours. Il n’est par ailleurs possible de candidater qu’une seule fois. Les unités d’accueil doivent être sous tutelle des universités ou des établissement public à caractère scientifique et technologique français. Par ailleurs, les encadrants ne peuvent intervenir que dans un seul projet. Ces conditions sont validées à la réception des dossiers. Les projets ne respectant ces conditions ne sont pas éligibles.
Évaluation
Tout projet soumis doit être transmis avant la date limite, être complet, respecter le format imposé et présenter de façon claire et intelligible l’ensemble des éléments demandés. Les projets sont transmis au département et à la vice-présidence recherche. Ils sont évalués sur la qualité du projet, du candidat, de l’encadrement et de l’unité de recherche. Les critères d’évaluation comprennent également l’adéquation du projet avec les compétences et les motivations du candidat ainsi que les perspectives scientifiques durant la thèse et son potentiel après la thèse en termes de poursuite de carrière, notamment. Une attention particulière sera portée aux sujets à haut risque et à haut gain de même qu’aux sujets ambitieux qui sont moins classiquement financés par d’autres moyens et notamment par les contrats doctoraux attribués par les écoles doctorales. Ces critères sont déclinés dans chacun des domaines selon ses pratiques propres et permettent de soutenir une large variété de projets.L’évaluation se déroule en deux temps. Dans un premier temps, chaque département organise une évaluation par les pairs. Deux rapporteurs externes, anonymes, évaluent les projets soumis au département. Ils partagent leur évaluation lors d’une commission présidée par le responsable du département ou la personne qu’il a désignée pour le représenter. D’autres membres du département peuvent être invités à participer. Le vice-président recherche de l’École participe à l’ensemble des commissions. Les évaluations suivent les principes classiques de l’évaluation scientifique. Le cas échéant, les membres des commissions déclarent leurs liens et conflits d’intérêt. Ils sont tenus à la confidentialité des échanges. Seul le président de la commission peut communiquer un avis dans les termes fixés par les délibérations. Les commissions classent les projets et transmettent leur classement à la présidence. Tous les projets classés sont considérés comme scientifiquement viables. Les projets non classés ne présentent pas de garanties suffisantes pour assurer une poursuite en thèse dans de bonnes conditions.
La présidence réalise dans un second temps un interclassement des projets sur la base du classement et des évaluations réalisées dans les commissions. L’interclassement tient également compte de la qualité relative des projets entre les départements, de la dynamique des élèves du département à chercher des financements alternatifs (voire section suivante) et des équilibres géographiques des projets.
Les résultats sont diffusés aux candidats et aux départements. Ils se présentent sous la forme d’une liste principale de 36 lauréats donnée par ordre alphabétique, d’une liste complémentaire classée par ordre de priorité d’accès aux financements selon les désistements de la liste principale et d’une liste de projets non classés. La liste complémentaire est commune à l’ensemble des départements.
Engagements
Les lauréats s’engagent à confirmer sous quinze jours leur intention de poursuivre sur le sujet déposé et de bénéficier du financement. Ils actualisent également le statut d’un ou de plusieurs autres projets en attente de décision. Jusqu’à ce que les décisions d’attribution de ce ou de ces autres projets soient connus, ils continuent à être lauréat et à bénéficier du financement. Le nombre de financements potentiellement libérés est actualisée et régulièrement communiquée aux candidats sur liste complémentaire.Les lauréats s’engagent à informer la vice-présidence recherche (par courrier électronique) au plus tôt de tout désistement ou de toute modification importante ayant lieu au cours de thèse (ex. changement d’encadrement, abandon de thèse). Sauf clause de confidentialité dument justifiée, ils s’engagent à répondre aux éventuelles sollicitations de communication sur leur projet. Ils s’engagent enfin à respecter les règles fixées par les écoles doctorales et à respecter les valeurs de déontologie, d’intégrité scientifique et d’éthique.
Les encadrants, directeurs et co-directeurs de thèse, s’engagent à accompagner les lauréats dans la conduite de leurs travaux ainsi que dans l’ensemble de leurs activités pour que le doctorat puisse être un tremplin pour leur parcours professionnel. Ils prennent l’engagement moral avec l’unité de recherche et la composante de formation de fournir aux doctorants des activités d’enseignement qui permettent aux agrégés de valider leur agrégation et aux autres élèves d’avoir une expérience de la formation et d’acquérir les compétences pédagogiques requises dans les concours de recrutement ultérieurs. Les encadrants et l’unité de recherche s’engagent également à fournir les financements nécessaires à la complétion des bourses de doctorat. Par suite de la non-compensation de la hausse des contrats doctoraux par le ministère, les CDSN sont financés à hauteur de 94 668 € répartis au prorata du nombre de mois de thèse dans chacune des années civiles concernées, c’est-à-dire :
- 1re année (4 mois) : 10 519 €
- 2e année (12 mois) : 31 556 €
- 3e année (12 mois) : 31 556 €
- 4e année (8 mois) : 21 037€
Les CDSN vis-à-vis des autres financements de thèse
Les CDSN sont une des possibilités existantes de poursuite en thèse. Si les domaines scientifiques ont des proportions et des pratiques d’attribution de financement variables, il est essentiel que, dans chacun département, les élèves puissent travailler sur des sujets et mobiliser des financements autres que les CDSN de façon à ce que tous ceux qui le souhaitent puissent poursuivre en doctorat dans les conditions les meilleures. Au-delà d’un principe de solidarité permettant d’assurer sur plusieurs années une sélection optimale à l’échelle de l’ensemble de l’établissement, les CDSN n’ont pas vocation à compenser les différences d’accès aux financements de thèse entre domaines scientifiques. Les élèves peuvent compter dans leur recherche de financement sur l’accompagnement des enseignants-chercheurs de leur département.Dans cet esprit, les candidats sont invités à mentionner dans leur projet la candidature à d’autres projets et dispositifs de financement. Cette mention indicative n’est pas retenue comme critère d’évaluation. Il est utilisé, avec les informations complémentaires fournies par le département sur les projets de thèse présentés par les autres élèves qui ne déposent pas de projet CDSN, pour apprécier globalement l’investissement collectif dans la recherche d’alternative, un des critères pris en compte pour l’interclassement.
Même si elle nécessite un travail supplémentaire de montage de projet et de rédaction de dossier, la recherche de financement alternative est essentielle. Le calendrier précoce dans l’année de dépôt et d’évaluation des projets doit permettre aux élèves non lauréats d’être fixés suffisamment tôt pour candidater à d’autres projets. Comme il le fait depuis de nombreuses années, l’établissement compte sur la responsabilité des encadrants et des unités de recherche pour poursuivre les demandes de financement qu’ils ont engagés au-delà de la communication des résultats. Les CDSN ne sauraient être utilisés comme une variable d’ajustement. Ils sont destinés à rester un dispositif attractif qui lie l’ambition des élèves à celle des équipes de recherche pour se projeter dans des sujets originaux et importants.
Mise à jour le 23 août 2024
Calendrier 2025
- 2 décembre 2024 : Publication de l’appel à projet 2025 et diffusion aux responsables de département
- 14 mars 2025 : Date limite de candidature
- 17 mars - 3 avril 2025 : Commissions d’évaluation des départements
- 4 avril 2025 : Commission d’interclassement
- 7 - 11 avril 2025 : Communication des résultats
Dossier de candidature
Fichiers :- Dossier de candidature (.docx) : fichier unique (10 pages max)
- Renseignements administratifs (essentiellement le fichier existant sans la partie scolarité)
- Avis Labo
- Avis ED
- Avis UFR